À 26 ans, la joueuse du Paris Country Club a soulevé la coupe Pierre Deschamps à l'issue d'une finale gagnée au premier trou de mort subite face à Adela Cernousek (Saint-Cloud).

Pauline Stein avec la coupe Pierre Deschamps. © ffgolf

Doyenne des quatre demi-finalistes du haut de ses 26 ans, Pauline Stein a fait respecter le privilège de l'âge dans une catégorie où ce sont bien souvent, de nos jours, les plus jeunes qui se montrent les plus fortes. « Les vieilles aussi peuvent gagner ! », rigolait-elle ce dimanche soir en quittant le Golf Club de Lyon sur un petit nuage. Victorieuse 2&1 d'Emma Leroy-Fabry (Fontainebleau) en demi-finale ce matin, la joueuse du Paris Country Club n'a pourtant pas eu la partie facile en finale face à Adela Cernousek, qui a de son côté écarté Marie-Élodie Prats-Rigual (PCC) de la course au titre au 20e trou.

Face à la joueuse de Saint-Cloud, qui fêtera ses 20 ans dans un mois et demi, Pauline Stein a en effet souffert presque tout au long de la journée, et ce malgré le gain des deux premiers trous. « Adela a mené presque toute la partie, elle a fait quatre birdies à l'aller alors que j'ai rien rentré. Je me suis donc trouvée menée 2 down après neuf trous, mais j'ai continué à m'accrocher même si du 1 au 17 je n'ai pas rentré le moindre putt », raconte-t-elle. « En entamant le dernier trou 1 down, je n'avais plus rien à perdre. J'ai attaqué le green en deux et j'ai rentré un putt de 15 m pour eagle... »

Cet effort héroïque lui ayant permis de revenir à égalité au club-house, Pauline Stein est donc repartie ferrailler avec Adela Cernousek au départ du 1 pour décider du sort de ce championnat de France dames 2023 en mort subite. Un coup de bois 3 de sa rivale égaré à droite, l'obligeant à se recentrer, a ouvert la porte à la licenciée du Paris Country Club, qui a scellé l'affaire en prenant deux putts pour le par. « Franchement, c'est assez dingue d'être championne de France ! » admet la nouvelle détentrice de la coupe Pierre Deschamps, son quatrième trophée de la saison après les Internationaux de France mid-amateurs, la coupe Didier Illouz et le championnat de ligue. « Depuis que j'ai abandonné l'idée de passer pro, cette année, je joue libérée. Je ne m'entraîne que les week-ends, mais je pense que je mets plus de qualité dans mes entraînements puisque j'ai moins de temps. Et je joue au golf uniquement par plaisir, et plus jamais par obligation ! »

 

Adela Cernousek et Pauline Stein. © ffgolf