Réglementation, ressources documentaires, contacts utiles en matière de prévention et de lutte contre le dopage et des conduites dopantes. 
Ces recommandations sont données à titre informatif. Elles ne dispensent en aucun cas le sportif de s’informer lui-même des situations ou comportements à risque qu’il peut rencontrer dans le cadre de sa pratique sportive.

I. Le principe de responsabilité objective

En matière d’antidopage, le principe fondamental de responsabilité objective s’impose à chaque sportif, quel que soit son niveau.

Cela signifie que le sportif est responsable de toutes substances retrouvées dans son organisme à la suite d’un contrôle antidopage et une violation des règles antidopage survient lorsqu’une substance interdite est retrouvée dans son échantillon, indépendamment de la manière dont la substance s’y est retrouvée (intentionnelle ou non).

II. Substances et Méthodes interdites

Chaque année, l’Agence Mondiale Antidopage définit une liste des substances et méthodes interdites. Cette liste est ensuite transposée en droit français par un décret qui entre en vigueur au 1e janvier de chaque année.

Pour consulter la liste des substances et méthodes interdites :

Par ailleurs, depuis le 1er janvier 2022, les glucocorticoïdes administrés par tout type d’injection sont interdits pendant la période en compétition uniquement. Attention cependant, ces produits ont des délais d’éliminations qui peuvent varier !

Pour davantage d’informations :

https://ressources.afld.fr/wp-content/uploads/sites/2/2021/10/GCCs_Athlete-and-ASP_Factsheet_FR_FINAL.pdf

Vous pouvez également consulter le document d’orientation sur les glucocorticoïdes et les autorisations d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) développé par l’AMA.

Depuis le 1er janvier 2024, l’utilisation du Tramadol – antalgique de niveau 2 – est interdit en compétition ; période d’élimination d’au moins 24 heures : https://www.wada-ama.org/fr/nouvelles/rappel-la-liste-des-interdictions-2023-de-lama-entrera-en-vigueur-le-1er-janvier 

III. Les médicaments

Les bons réflexes à adopter avant la prise d’un médicament :

  • Consulter un professionnel de santé ;
  • Toujours informer son médecin et / ou son pharmacien et plus généralement le professionnel de santé de son statut de Sportif de Haut Niveau (SHN) ;
  • Pas d’automédication ou d’achats de médicaments sur internet. Des médicaments "anodins" (ORL et antitussifs) contiennent des substances interdites ;
  • Vérifier le caractère interdit ou non d’un médicament : https://medicaments.afld.fr/

Pour davantage d’informations :

https://www.cespharm.fr/prevention-sante/catalogue/Medicaments-et-dopage-video-paysage

IV. Les compléments alimentaires

Les compléments alimentaires peuvent présenter des risques pour la santé et des risques de dopage. Certains compléments contiennent des substances interdites dont la consommation serait susceptible de conduire à un contrôle positif et à une sanction – 30% des produits vendus sur Internet sont susceptibles d’être mis en cause.(ANSES).

IMPORTANT

Il n’existe aucune norme ou certification qui puisse garantir à 100% qu’un complément ne contient pas de substances interdites.

Les bons réflexes :

  • Consulter un professionnel de santé pour effectuer un bilan nutritionnel et évaluer la nécessité de la prise d’un complément alimentaire ;
  • Privilégier une bonne hygiène de vie (alimentation équilibrée et une bonne qualité de sommeil) ;
  • Privilégier en cas de besoin la prise de compléments alimentaires de la norme AFNOR (NF EN 17444) et éviter les achats de produits sur internet.

Le pharmacien est un professionnel de santé qui pourra vous renseigner utilement.

Page ressource AFLD :
https://sportifs.afld.fr/complements-alimentaires/

Vidéo CESPHARM : 
https://www.cespharm.fr/prevention-sante/catalogue/Dopage-et-complements-alimentaires-video-paysage

V. AUT

Dans certaines situations, les athlètes sont contraints de prendre une substance interdite ou d’utiliser une méthode interdite pour des raisons impératives de santé. La décision des experts se basera toujours sur la notion et la possibilité d’une alternative thérapeutique.

Les règles antidopage prévoient donc des autorisations d’usage à des fins thérapeutiques (AUT).

Pour effectuer une demande d’AUT : https://sportifs.afld.fr/effectuer-une-demande-daut/

Depuis le 1er janvier 2022, toutes les injections de glucocorticoïdes sont interdites en compétition.

Dans la liste des interdictions, les glucocorticoïdes sont interdits en compétition, lorsqu’ils sont administrés :

  • Par injection (les voies d’administration par injection comprennent les voies : intraveineuse, intramusculaire, périarticulaire, intra-articulaire, péritendineuse, intratendineuse, épidurale, intrathécale, intrabursale, intralésionnelle, intradermique et sous-cutanée) ;
  • Par voie orale (toutes les voies d’administration orale demeurent interdites, y compris les voies oromucosale, buccale, gingivale et sublinguale) ;
  • Par voie rectale.

Toutes les autres voies d’administration, y compris par inhalation, par aérosol intranasal, par gouttes ophtalmiques ou par voie périanale, cutanée, dentaire-intracanalaire sont autorisées en tout temps et ne requièrent pas d’AUT.

L’usage hors compétition des glucocorticoïdes, par quelque voie que ce soit, n’est pas interdit. Toutefois, un échantillon d’urine prélevé en compétition pourrait contenir des traces de glucocorticoïdes, même si la consommation a eu lieu hors compétition, et entraîner un résultat d’analyse anormal. Si le sportif et son médecin fournissent une justification clinique adéquate pour l’usage de glucocorticoïdes, une AUT rétroactive peut, le cas échéant, être accordée. Toutefois, dans le cas contraire, le résultat d’analyse anormal peut conduire à une sanction.

Pour plus d’informations sur les glucocorticoïdes (AUT, période de sevrage, etc.), nous vous invitons à consulter le document d’orientation élaboré par l’Agence mondiale antidopage.

Bêta-2 agonistes pour l’asthme

Le besoin d’obtenir une AUT avant la prise de bêta-2 agonistes contre l’asthme dépend du médicament que vous utilisez pour traiter l’asthme (salmétérol, salbutamol, formotérol, vilantérol, terbutaline ou autres bêta-2 agonistes).

Si vous devez utiliser ce type de traitement, nous vous invitons à lire les lignes directrices de l’Agence mondiale antidopage sur l’asthme.

VI. La procédure de contrôle

VII. Les violations des règles antidopage (VRAD) et les sanctions encourues

Au regard des dispositions du code mondial antidopage et du code du sport, il existe 11 violations des règles antidopage.

Pour en savoir plus : https://sportifs.afld.fr/les-violations-aux-regles-antidopage/

Au regard des dispositions du code mondial antidopage et du code du sport, il existe plusieurs types de sanctions en cas de violation des règles antidopage, lesquelles peuvent se cumuler.

Pour en savoir plus : https://sportifs.afld.fr/la-procedure-disciplinaire/

VIII. La Localisation (Groupe cible et Groupe contrôle)

IX. Signaler des faits de dopage

Si vous avez connaissance de tout élément permettant d’avoir un doute, une suspicion envers une personne, nous vous invitons à signaler un fait de dopage.

X. Education et prévention

Les liens utiles :

Les principaux contacts :

XI. Les documents utiles

Prélèvement sanguin

XII. Les acteurs de la lutte contre le dopage