Le résumé
Même pour celle qui est la meilleure équipe du plateau sur le papier, une Gounouilhou ne se gagne pas sans se battre. Se battre contre une belle équipe de Biarritz, se battre contre la pression que suscite la possible réalisation d’un doublé, se battre contre un parcours de Campagne qui teste autant le jeu que les nerfs, et enfin se battre contre des conditions de vent épouvantables ce dimanche dans le Gard, qui ont, malgré tout, laissé le jeu se dérouler. Se battre donc, et lorsque la bataille est bien livrée, gagner.
Ce 3 octobre 2021, Terre Blanche est devenu champion de France par équipes messieurs pour la deuxième fois, en conservant le trophée acquis l’année dernière à La Baule. Les joueurs varois ont mis le point final à un tournoi où ils ont amélioré constamment leur qualité de jeu, après une qualification en-deçà de leurs espérances.
Les foursomes

Il restera un axe fort dans le succès de Terre Blanche cette année : deux attelages redoutables en foursome. Nouvelle preuve ce dimanche, où le club varois a fait carton plein dans la matinée. Le deuxième foursome a longtemps semblé être celui qui se terminerait le plus tôt, mais Nicolas Calvet et Tom Cordonnier, moribonds après le trou n°11 dont ils sortaient 6 down, se sont rebellés pour emmener le match jusqu’au trou n°16. Paul Beauvy et Camille Bordone n’ont pas paniqué pour autant, et se sont imposés 3&2.
Le foursome de tête a donc duré moins longtemps, malgré un match longtemps accroché, dans lequel Paul Margolis et Martin Couvra étaient 2 up au sortir du 10. Mais la décision s’est faite en quelques trous à peine : un deuxième coup trop long d’Antoine Auboin au 11 (3 up), puis une balle perdue sur le deuxième coup du 13 obligeant Nathan Trey à retourner taper, et enfin une sortie de bunker quasi-impossible au 14 pour les Basques, et le match se retrouvait gagné pour Terre Blanche, 5&4.
Les simples
Comme la veille face à Palmola, Terre Blanche se retrouvait dans la confortable situation de n’avoir besoin que de deux points sur cinq, l’après-midi en simples, pour s’imposer. Le capitaine varois Stephan Pollet n’en a pas moins modifié son alignement, plaçant Camille Bordone dans le match de tête, où il affrontait Nathan Trey, lui aussi davantage habitué à jouer en position plus reculée. Le pari s’est avéré gagnant pour Terre Blanche : Camille Bordone a vite pris l’avantage, en passant 4 up après 7 trous. Un avantage qu’il conservait jusqu’au 14, où un très joli putt rentré pour birdie lui offrait le gain du match, 5&4.

Les Biarrots ne s’en sont pas laissé compter pour autant. Dans le simple n°2, qui opposait les deux leaders, Antoine Auboin a mené la vie dure à Paul Margolis, gagnant patiemment trou après trou. Des trous qui ont tout de même fini par s’accumuler, le Basque s’adjugeant les trous 11 à 13, et s’imposant au final 5&3.
L’équipe du Phare sauvait définitivement l’honneur par l’intermédiaire de Joseph Linel, solide dans le simple n°4 face à Carl Bertrand, et qui parvenait à s’imposer 3&2. Mais hélas, il était déjà presque trop tard. Dans le simple n°3, face à Faustin Labadie-Destenaves, Martin Couvra avait vite pris l’ascendant, en gagnant le 1, puis le 2, puis le 5. En face, le joueur biarrot a tout fait pour ne pas laisser s’envoler son adversaire, avec un certain succès puisqu’il parvenait à réduire son débours à deux trous, et à envoyer le match au 17. Mais sur ce dernier par 5, une position délicate sous un arbre lors de son troisième coup, alors qu’il avait besoin de gagner le trou pour partager, allait le contraindre à s’incliner, 2&1.
La décla
Stephan Pollet, capitaine de l'équipe de Terre Blanche
Le chiffre
Le post social
Les images fortes de cette finale de la Gounouilhou 2021 :