Si la première convention avait pour but de dresser un inventaire de la biodiversité présente sur le territoire du Golf National et de préconiser des méthodes de gestion, ce nouveau départ suppose d’une part une intensification du suivi sur le Golf National et d’autre part l’extension de ces travaux à d’autres parcours de France.
Pour le Museum, les intérêts de cette collaboration étroite sont multiples. Il s’agit de parfaire sa connaissance de territoires encore ignorés il y a peu, de mettre en place différents protocoles d’étude, d’enrichir ces connaissances grâce au réseau qui va être mis en place puis de diffuser ces enseignements et expériences.
Pour la Fédération, il s’agit bien sûr de participer à la préservation et l’amélioration de la biodiversité mais aussi de venir à bout de certaines idées reçues et très tenaces sur le golf. Comme le déclarait Bruno David, le président du Museum, au cours de sa conférence, « il y a beaucoup de choses à dé diaboliser ».
Il est parfois difficile de concilier préservation de la biodiversité et impératifs sportifs. Dans ce domaine, le cas du Golf National, qui organise chaque année l’un des tournois les plus importants du circuit européen et se prépare à accueillir la Ryder Cup 2018 est emblématique.