Six joueuses étaient en stage avec Gwladys Nocera et son staff, la semaine passée en Catalogne. À l’aube d’une saison au calendrier bien rempli, cette session a permis de se mettre tout de suite dans le bain.

Gala Dumez, Adéla Cernousek, Constance Fouillet, Vairana Heck, Inès Archer et Loïs Lau étaient les six joueuses du groupe présentes à ce stage. © ffgolf

La nouvelle année démarre, et la nouvelle saison de golf amateur ne va pas tarder à faire de même. Premières confrontations universitaires outre-Atlantique la semaine prochaine, Internationaux du Portugal dames à la fin du mois pour celles qui évoluent encore en Europe : les coups d’envoi sont pour bientôt. Et pour ne surtout pas les louper, une grande partie de l’équipe de France dames était en stage, du 2 au 8 janvier, sur le tracé d’El Prat, en Catalogne. Adéla CernousekGala Dumez et Loïs Lau, pour ce qui est des joueuses de fac US, ainsi que Constance FouilletVairana Heck et Inès Archer, pour celles qui le deviendront en août prochain, étaient les six joueuses présentes.

Entraînement et mini-tournoi

Au programme, tout d’abord, deux jours d’entraînement proprement dit, avec un accent mis sur le chipping et le putting. Puis trois journées de jeu en mode tournoi, avec trois joueuses s’élançant à chaque fois le matin, et les trois autres le midi (et inversement le lendemain). « Il y a eu un super état d’esprit pendant ce stage, note la coach Gwladys NoceraLes filles ont vraiment profité à fond de ce stage pour lancer la saison 2023. On a mis un point de vigilance sur l’échauffement le matin et la récupération physique le soir, car cette année, on change un peu le mode de fonctionnement : il y aura moins de staff présent sur les tournois. Donc on s’est assuré qu’elles connaissaient bien leur protocole d’échauffement, qu’elles le réalisaient de manière juste. »

Ainsi, si Gwladys Nocera sera bien présente sur tous les tournois du calendrier européen, ce sera moins le cas du kiné Philippe Vignon, du préparateur physique Thomas Brégeon ou de la capitaine Véronique Smondack (qui étaient tous les trois du voyage en Catalogne). Objectif : faire gagner les joueuses en autonomie. « Bien sûr, cela ne veut pas dire qu’on les jette dans la nature et qu’on ne s’en occupe plus, précise d’emblée Gwladys Nocera. Mais on s’assure que, sans staff, elles sont capables de performer. Bien évidemment, on reste toujours à leur disposition. » Ainsi, Thomas Brégeon devrait se rendre auprès de chaque joueuse hors tournoi, pour observer le travail fait avec chacun de leurs préparateurs physiques personnels.

« Le bas de la pyramide s'élargit »

Voilà pour ce qui change. Car à côté, quelque chose ne change pas : les ambitions du groupe. Ou plutôt, si elles changent, ça ne peut être qu’à la hausse. En plus des habituels grands rendez-vous individuels, cette année 2023 sera en effet marquée, en octobre, par une nouvelle édition des Championnats du monde amateurs par équipes, disputés exceptionnellement deux années consécutives. « Elles ont chacune leurs objectifs individuels, qui sont élevés, souligne Gwladys Nocera. Pour quatre joueuses que j’ai dans le groupe, c’est leur dernière année en Europe, avant qu’elles ne partent à la fac aux États-Unis en août. Donc j’espère qu’elles vont en profiter au maximum pour déclencher le compteur des victoires. Une très bonne dynamique est en train de se mettre en place, et le mot d’ordre, c’est de commencer à s’imposer, montrer qui elles sont. »

Pour les sélections aux grands championnats par équipes, la logique reste la même que l’année passée. Peu importent l’âge et l’expérience, celles qui sont considérées comme les meilleures seront du voyage. « Pour les Europe par équipes dames, je pense que j’ai environ une dizaine de joueuses pour six places, et pour les Mondiaux, elles se battront pour trois places, explique l’ancienne n° 1 française. Mais c’est génial, ça montre que le bas de la pyramide s’élargit, et que le niveau global est en train de monter. Après, on est très loin des Mondiaux, il y a une saison entière à faire. Que ce soient les plus grandes ou les plus jeunes, elles ont toutes envie de les jouer. Je pense que ça va donner de belles choses. Il faut être patient, et continuer de travailler. »