En signant ce dimanche une carte de 68 (-4), sa quatrième sous le par cette semaine à Ras Al Khaimah, Frédéric Lacroix a terminé 3e et est monté pour la première fois de sa carrière sur un podium du DP World Tour.

Le Parisien est désormais 17e de la Race to Dubai. © Ross Kinnaird / Getty Images - AFP

Depuis la reconquête de son droit de jeu sur le DP World Tour à l'automne dernier, lorsqu'il avait fini la saison du Challenge Tour en boulet de canon, c'est un tout autre visage que montre Frédéric Lacroix par rapport à ses débuts parmi l'élite, en 2022. Dix-septième au Joburg Open puis 5e au SA Open au mois de décembre, le Parisien a fait encore mieux ce dimanche dans les Émirats arabes unis, en arrachant la 3e place du Ras Al Khaimah Championship, ce qui constitue son meilleur résultat en carrière sur le Tour européen. En contraste total avec cette année 2022 soldée par la perte de sa carte (121e de la Race to Dubai), l'élève de Jérôme Theunis s'affiche désormais comme le premier Tricolore au classement général : 17e après trois tournois joués !

Ce podium, Lacroix est allé le chercher en jouant comme il le faisait depuis le début de la semaine : avec un driving parfaitement réglé lui permettant de se procurer beaucoup d'occasions de birdie, et un putter au diapason. Ce dimanche, malgré la pression d'une première dernière partie à ce niveau, le Racingman a fait le match face aux Danois Thorbjørn Olesen et Rasmus Højgaard. Quand le premier a joué 67 (-5) pour s'imposer à -27, et le deuxième 69 (-3) pour finir second à -21, Lacroix a signé un 68 (-4) pour atteindre la barre des -20 et conserver son 3e rang.

Belle performance également de la part de Michaël Lorenzo Vera, qui a lui aussi aligné quatre cartes sous les 70 pour prendre la 13e place de l'épreuve. Le Basque a même livré un sans-faute aujourd'hui, bouclant le parcours de l'Al Hamra Golf Club avec trois birdies et 15 pars. Après sa 25e place en Rolex Series à Dubaï dimanche dernier, lui aussi démarre l'année de belle manière.

Ugo Coussaud et Julien Brun ont terminé respectivement 34e et 47e, tandis que Clément Sordet, Jeong-weon Ko et Julien Guerrier ont fini au-delà du top 50.