Dans des conditions de jeu difficiles dues au vent, Romain Langasque a su tenir son score final pour accrocher un top 25. Rory McIlroy l’emporte et retrouve la 2e place mondiale.

« Romain ! Il a gagné combien de Rolex Series cette année McIlroy ? » © Alex Burstow / Getty Images Europe - AFP

Dans l’ordre des choses en Écosse, il y a d’abord eu les départs avancés tôt le matin pour contrer toute interruption de jeu potentiellement engendrée par des rafales de vent annoncées à plus de 80 km/h. Il y a eu ensuite les départs des Bleus, positionnés en milieu de tableau au lancement du dernier tour du Genesis Scottish Open. Ceux de Julien Brun et Antoine Rozner d’abord. Si le premier n’a concédé qu’un coup au tracé du Renaissance Club pour terminer 54e, le second a subi le jeu au retour en enregistrant trois bogeys, l’obligeant à se contenter d’une 68e place.

Puis il y a eu les parties de Victor Perez et enfin Romain Langasque. À l’aide d’un très bon driving pour le n° 1 français et d’une bonne capacité à sauver les pars quand il manquait les greens en régulation pour le Grassois, les deux hommes ont chacun rendu une carte dans le par pour conclure la semaine aux 35e et 25e place.

McIlroy, n° 2 et vainqueur

En dernier acte de la journée, il y avait donc la bataille pour le titre. Une animation dans laquelle s’est conviée l’Écossais Robert McIntyre pour le plus grand plaisir de son public. Avec une impressionnante carte de 64 (-6) - de loin la meilleure de la journée - le 6e joueur de la Race to Dubai est venu mettre la pression sur un Rory McIlroy leader mais en difficulté.

À l’aller, le Nord-Irlandais a concédé deux coups au parcours et ne possédait plus qu’une unité d’avance sur son premier concurrent. Mais en grand champion qu’il est, le joueur aux quatre Majeurs a signé quatre birdies au retour, dont deux superbes au 17 et au 18, pour finalement remporter son deuxième Rolex Series de l’année. Avec cette victoire, McIlroy récupère la 2e place mondiale avant de se présenter en favori au 151e Open la semaine prochaine.