Éric Douennelle : « Permettre à tous les pros de se rencontrer et d'échanger »

Pouvez-vous rappeler ce qu'est PGA France et quelles sont ses missions ?
PGA France - PGA signifiant « professionnels de golf associés » - est une association qui a été fondée en 1925 et est composée aujourd'hui d'environ 1500 membres. On a d'un côté 240 joueurs et joueuses professionnels en activité, c'est-à-dire titulaires d'une catégorie sur un circuit, et de l'autre des enseignants en activité ou pas, puisque parmi ceux-ci il y a des retraités, des chômeurs, des enseignants qui exercent un autre métier comme celui de directeur-pro ou des élèves moniteurs. Notre mission principale est de favoriser les échanges entre nos membres, et on le fait à travers différentes actions, dont l'organisation d'épreuves. Il y en a d'une part 150 qui sont organisées par nos ligues régionales, et d'autre part quelques grosses qui sont gérées au niveau national : ce sont les cartes d'accès au circuit français que nous coorganisons avec la Fédération française de golf, l'open PGA France de Mont-de-Marsan, le Grand Prix PGA France de Roissy, le championnat de France de double aux Aisses au mois de juin qui est réservé aux enseignants, et le pro-am de Marrakech en fin d'année qui est ouvert à tous. Voilà pour le jeu. Pour ce qui est des autres actions destinées à favoriser les échanges, on s'occupe en partenariat avec la ffgolf de la formation continue des enseignants, on soutient nos membres dans le quotidien de leur activité sur les plans administratif et juridique, et on met à leur disposition une boutique en ligne et un service de voyage, de manière à ce que tout adhérent de PGA France bénéficie d'un soutien dans tous les aspects de son activité.

Comment est venue l'idée d'organiser un tournoi professionnel à Mont-de-Marsan ?
En 2015, quand Schweppes s'est retiré du Grand Prix PGA France qui se jouait à l'époque au Golf du Médoc Resort, on s'est retrouvés sans épreuve destinée aux joueurs et joueuses professionnels. Et comme ça fait partie des fonctions de notre association de leur proposer des compétitions, on a souhaité en créer une nouvelle. On a interrogé nos ligues et Robert Mas, le président de la ligue Sud-Ouest, nous a dit qu'il avait un bon contact avec le golf de Mont-de-Marsan et son président d'alors, Philippe Revel-Mouroz. On a donc monté le tournoi ensemble, avec l'aide des partenaires locaux et de la ffgolf une fois de plus. L'épreuve s'est donc lancée en 2015 et elle continue depuis, et on est très contents de l'organiser que ce soit pour nos joueurs ou pour le club. Cette année, c'est la septième édition puisque celle de 2020 avait été annulée en raison de la pandémie : comme à chaque fois, on est ravis d'avoir un très beau champ de joueurs qui comprend notamment Grégory Havret, Grégory Bourdy, Julien Quesne, Sébastien Gros, Victor Riu ou encore Édouard España.

Dans deux semaines, du 21 au 23 avril, aura lieu à Roissy le Grand Prix PGA France, une épreuve relancée il y a deux ans. Où en êtes-vous dans son développement ?
Oui, le Grand Prix est rené de ses cendres il y a deux ans, après quatre années de pause. On est soutenus dans l'organisation par l'agglomération et la ville de Roissy, Ugolf et la fédération, et on est d'autant plus d'avoir relancé ce tournoi historique du golf français (créé en 1928, ndlr) qu'on s'est engagés en 2020 pour une dizaine d'années. Donc c'est une épreuve qui s'inscrit dans la durée, avec une belle dotation de 50 000 euros, et qui comme Mont-de-Marsan a pour but de permettre aux joueurs et aux joueuses de préparer au mieux la suite de leur saison, et à tous les engagés, qui peuvent êtres hommes ou femmes, jeunes ou moins jeunes, d'échanger. On fait venir un camion fitting, on installe un players lounge sympa, donc on fait de notre mieux pour bien les recevoir. Cette année on a des petits aménagements supplémentaires avec un grand leaderboard pour créer de l'animation et une couverture média plus importante. Et aussi, pour la première fois depuis qu'on l'a relancé, on va avoir une année complète entre deux éditions (le Grand Prix était organisé mi-juillet l'an passé et fin octobre en 2020, ndlr), et j'espère que ce temps à notre disposition va nous servir pour trouver de nouveaux partenaires et continuer à faire grandir l'épreuve.