Sous le par pour la 4e journée d'affilée à St Andrews avec un 70 (-2) dominical, Victor Perez a bouclé le 150e Open à la 34e place. C'est l'Australien Cameron Smith, auteur d'un énorme 64 (-8), qui a soulevé la Claret Jug.

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Le Tarbais a aligné quatre cartes sous le par cette semaine. © Harry How / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP

Deuxième du Masters, 8e du PGA Championship, 5e de l'U.S. OpenRory McIlroy a tourné autour de la victoire cette année en Majeurs. Cette semaine à St Andrews, le Nord-Irlandais avait l'occasion de mettre fin à 8 ans de disette, et est passé tout près de remporter enfin son 5e titre du Grand Chelem, mais a dû une nouvelle fois se contenter d'une place d'honneur. Malgré un 70 (-2) sans faute ce dimanche, il n'a rien pu faire face à la partie d'anthologie réalisée par Cameron Smith. L'Australien a claqué un énorme 64 (-8) pour s'imposer à -20, un coup devant l'Américain Cameron Young (65) et deux devant McIlroy, et a décroché son premier Majeur en égalisant le record par rapport au par établi à trois reprises dans l'histoire.

Seul Français en lice dans ce 150e Open, Victor Perez a lui aussi enchaîné quatre cartes sous le par, mais nettement moins spectaculaires que les hommes de tête. Avec un bogey et trois birdies aujourd'hui, il a rendu un bon 70 (-2) qui lui a néanmoins fait perdre quelques places au leaderboard. Perez s'est classé finalement 34e à -7, un résultat qui ne le satisfait qu'à moitié : « Le contenu demeure le même sur ces quatre journées. J’ai plutôt bien joué dans l’ensemble, mais je n’ai pas forcément tiré le maximum de mon jeu. Suffisamment néanmoins pour faire une performance solide sur 72 trous. Ces quatre fois sous le par, ça reste très bon », a-t-il déclaré à nos confrères de Golf Planète.

On retrouvera le n° 1 français dans un mois environ, mi-août, avec des ambitions forcément élevées pour le reste de l'année : « Avec les dix places en fin de saison à prendre pour le PGA Tour, il y a ici un élément important qu’il faut préparer dès maintenant sans trop vouloir se cramer. Dans le géant jeu d’échec dans lequel on se trouve, c’est important ! » a conclu l'actuel 24e joueur européen.