Championnat du monde amateur par équipes Dames : Les Bleues dans les starting blocks

Arrivée en fin de semaine dernière dans les Émirats arabes unis pour se préparer, l'équipe de France Dames est, à la veille du début de la compétition, prête à en découdre. « Elles sont heureuses et fières d'être là pour représenter leur pays dans un championnat du monde. Elles commencent à sentir la pression monter, mais c'est bon signe et c'est normal », explique en préambule Gwladys Nocera, la coach des Bleues.

Avec une équipe dans laquelle les néophytes Adela Cernousek (20 ans) et Louise Uma Landgraf (14 ans) ont rejoint Vairana Heck (18 ans), qui avait participé à ces mêmes Mondiaux l'an dernier au Golf National et à Saint-Nom-la-Bretèche, l'objectif affiché par l'encadrement se veut mesuré : « On n'a pas d'attentes particulières, on est juste là pour faire de notre mieux. On a une équipe avec deux filles jeunes, et une très, très jeune ; et c'est une découverte pour deux d'entre elles. Les meilleures joueuses amateurs du monde sont là, donc ce qui va être important, c'est de rester dans le présent, s'appuyer sur le process, être dans le shot by shot », poursuit Gwladys Nocera.

Si l'ambition est mesurée, l'espoir de réaliser une performance collective susceptible d'offrir à la France une 13e médaille dans l'histoire de l'Espirito Santo Trophy est toutefois bien réel, à en croire Gwladys Nocera lorsqu'elle évoque les qualités de ses joueuses. « Louise n'a que 14 ans, mais elle est fantastique ! Elle fait déjà tout très bien, et surtout elle connaît très bien son jeu, et c'est une vraie force car elle sait s'appuyer sur ses qualités. Adela a attaqué sa troisième année en fac américaine, donc elle a l'habitude de jouer des parcours plus longs et exigeants. Je ne serais pas étonnée de la voir faire un très beau tournoi car elle tape très bien, et elle est bien dans sa tête et physiquement. Vairana, enfin, a beaucoup mûri depuis l'an dernier. Son début de carrière universitaire aux États-Unis se passe à merveille, et elle est hyper épanouie », détaille-t-elle.

Associées lors des deux premiers tours aux Boliviennes et aux Pakistanaises, les Françaises auront donc pour mission de faire ce qu'elles savent faire : très bien jouer au golf, en tenant compte des conditions particulières des 5940 mètres du National Course de l'Abu Dhabi Golf Club . « Il faudra faire sa partie en jouant chaque coup à fond et en se relâchant entre deux, car ça risque d'être un peu lent. Le parcours est long à marcher, et comme il fait très chaud et humide, c'est vraiment fatigant », ajoute la coach des Bleues. « Tout ce que je veux, c'est qu'elles se donnent à fond et qu'elles prennent du plaisir, et on fera les comptes à la fin. »