De retour en Écosse où il a un temps élu domicile, Victor Perez partage les commandes du Genesis Scottish Open grâce à un premier tour en 64 (-6).

Victor Perez partage la tête du Scottish Open à -6 avec quatre autres joueurs. © Warren Little / Getty Images via AFP

Incontournable rendez-vous de la saison en tant que deuxième Rolex Series de la saison, le Genesis Scottish Open rassemble cette semaine les stars du DP World Tour ainsi que celles du PGA Tour puisque l’événement est co-sanctionné par la première division américaine. Scheffler, Thomas, Åberg, McIlroy et autres MacIntyre sont donc rassemblés sur l’illustre parcours du Renaissance Club pour donner un avant-goût du Majeur britannique qui les attend la semaine suivante. Et pourtant, en cette fin de premier tour, ce sont quatre hommes moins attendus qui se partagent la tête. Et parmi eux, Victor Perez ! À la différence de ses homologues de tête, le Français a été le seul à réaliser cette prouesse l’après-midi - bien que les conditions n’étaient pas plus dramatiques. Sur les terres d’un pays où il s’est imposé en 2019 lors du Dunhill Links Championship, le Tarbais nous a offert un festival en début et en fin de partie où il a enregistré trois birdies du 1 au 5 et quatre autres du 14 au 18. Impérial sur le long jeu, le membre du circuit américain a également su convertir un grand nombre de ses occasions grâce à son petit jeu dans lequel il n’a compté que 26 coups sur les greens. Co-leader aux côtés de Nico Echavarria, Jake Knapp et Sepp Straka, il compte une unité d’avance sur un groupe de quatre poursuivants parmi lesquels se tient Marcel Siem. « J'ai toujours aimé garder la balle basse et faire de longs putts depuis l'extérieur du green, a-t-il confie au micro du circuit après son tour. Je pense que je suis forcément plus à l'aise avec ce que je sais faire. Donc, oui, j'ai passé une très bonne première journée, mais il reste encore beaucoup de golf à jouer. »

Un peu plus loin mais également bien placé, Antoine Rozner a pris la 14e place provisoire de l’événement grâce à sa carte de 67 (-3). Le racingman aurait pu faire partie des premiers hommes en chasse des leaders sans ses péripéties du 11 qui lui ont valu un double-bogey.