Avec une dernière journée sous le par ce samedi (-2), l'équipe de France a conservé et conclu son championnat à la 7e place. La victoire est quant à elle revenue aux États-Unis.

À l’image de la passe d’armes qui a duré entre elles toute la semaine, les États-Unis, la Corée du Sud et l’Espagne se sont retrouvées en tête du 72e trou de l'Espirito Santo Trophy sur une égalité parfaite. Trois scores de -18 dus à un léger ralentissement (-2) des Asiatiques face à des performances réussies des Européennes (-6) et des Américaines (-5). Comme le veut le règlement dans cette situation, c’est donc sur la carte non-comptabilisée de chaque équipe que la différence s’est faite. Ainsi, le 71 (-1) de Catherine Park, et surtout son birdie au 18, ont permis aux siennes de l’emporter face au 72 (par) de Seojin Park et au 71 (-1) de Carolina López-Chacarra (par au 18).
Côté français, le dernier tour du championnat du monde amateur par équipes Dames s’est soldé sur une troisième carte consécutive sous le par. Les joueuses emmenées par la capitaine Véronique Smondack, la coach Gwladys Nocera et le kinésithérapeute Philippe Vignon ont cumulé le score de 142, soit deux coups sous la normale. Sur l'ensemble des quatre tours, les Tricolores terminent avec une marque de -10, ce qui leur vaut d'achever l'événement en 7e position.
Comme lors de la journée de jeudi, Valentine Delon a signé le meilleur score des Bleues. La licenciée de Chantilly a posté un 70 (-2) à double face : un aller passé trois coups au-dessus du par et un retour joué cinq coups en-dessous sans erreur. Cette prestation a permis à l’étudiante de Virginia Tech de prendre la 13e place ex æquo du tableau individuel, aux côtés de sa compatriote Sara Brentcheneff, à -13. Cette dernière a pour sa part connu sa moins bonne journée en faisant jeu égal (72) avec le tracé du Tanah Merah Country Club. Pour la seule fois du tournoi, sa carte n’a d’ailleurs pas été prise en compte dans le total tricolore.
Car dans le même temps, la troisième mousquetaire, Constance Fouillet, a sorti sa meilleure réalisation des quatre jours : une carte de 72 (par) également, conclue avec un retour plus fructueux. L’étudiante de Berkeley est ainsi remontée au 70e rang du classement individuel et a fini ses deuxièmes Mondiaux sur une bonne note.