À peine dix jours après la conclusion de son millésime 2025, le circuit européen lance ce jeudi en Australie sa nouvelle saison, à laquelle 12 Français consacreront l'essentiel de leur calendrier.
Pas de répit pour les braves ! Comme tous les ans, les lauriers ont à peine été décernés que c'est déjà l'heure de repartir en campagne. Même pas dix jours après la conclusion de l'exercice 2025 à Dubaï, la 57e saison de l'histoire du DP World Tour, depuis sa création en 1972, démarre ce jeudi en Australie, à l'occasion du BMW PGA Australian Championship.
Pour les membres du circuit européen, ce coup d'envoi donné au Royal Queensland Golf Club, à Brisbane, marque le premier rendez-vous d'une saison 2026 qui comprendra un minimum de 42 tournois répartis dans au moins 25 pays. En attendant d'éventuels ajouts ces prochains mois, c'est autant que la saison dernière, qui offrent une dotation globale record (hors Majeurs) de 157,5 millions de dollars.
La structure du calendrier reste la même : ces 42 levées - comprenant les quatre tournois du Grand Chelem et cinq épreuves labellisées Rolex Series - sont regroupées en sept séries distinctes. Aux cinq Global Swings matérialisant la venue du circuit dans différentes régions du monde (grosso modo : l'hémisphère Sud, le Moyen-Orient, l'Asie, l'Europe continentale et les îles britanniques) succédera le Back 9 (phase qui comprend 9 tournois mieux dotés, parmi lesquels le FedEx Open de France), prélude aux Play-Offs de fin de saison à Abou Dabi et Dubaï.
12 Bleus à temps plein
Douze, c'est le nombre de joueurs français qui devraient évoluer principalement sur le DP World Tour en 2026. Si certains disposent de catégories leur permettant théoriquement d'y prendre part, on les verra essentiellement évoluer sous d'autres latitudes : Matthieu Pavon et Adrien Saddier sur le PGA Tour, Victor Perez sur le LIV Golf.
Ceux qui vont jouer tout au long de la saison pour figurer le plus haut possible à la Race to Dubai sont donc Martin Couvra, Julien Guerrier, Frédéric Lacroix, David Ravetto, Antoine Rozner, Romain Langasque, Ugo Coussaud, Jeong weon Ko et Tom Vaillant. À ces neuf golfeurs, détenteurs de « cartes pleines », il convient d'ajouter Oihan Guillamoundeguy, Félix Mory et Clément Charmasson, les trois promus de l'HotelPlanner Tour. Ces derniers devraient eux aussi pouvoir se composer un calendrier complet - à l'exception des Rolex Series.
Quatre morts de faim
Plus loin que leurs compatriotes dans l'ordre des catégories, quatre Bleus disposeront de « cartes partielles » leur permettant de jouer une douzaine, voire une quinzaine de tournois en 2026. Un nombre qui pourrait bien sûr augmenter en cas de performances notables et au gré des re-rankings en cours de saison. Pour Quentin Debove (catégorie 18), Clément Sordet (cat. 19), Benjamin Hébert et Alexander Levy (cat. 20), il s'agira donc d'être très bon, très vite !
Une élite resserrée
Si les récompenses à aller chercher seront toujours les mêmes en 2026 - cartes du PGA Tour pour les 10 premiers joueurs non exemptés par ailleurs au classement final de la Race to Dubai ; exemption pour The Open 2027 pour les 30 premiers - l'autre côté de l'entonnoir s'est considérablement rétréci.
Cette saison, il faudra en effet terminer dans le top 100 de la Race to Dubai pour conserver un droit de jeu complet, au lieu du top 110 les années précédentes. Les joueurs classés au-delà se verront attribuer une carte partielle la saison suivante.
Dans le même esprit, l'accès au DP World Tour via les échelons inférieurs sera plus difficile : il faudra se classer dans le top 15 de l'HotelPlanner Tour (et non plus le top 20), et parmi les 15 premiers et ex æquo des Cartes européennes (et non les 20 premiers et ex æquo).