Saint-Nom, Mionnay, Chantilly et le Bordelais constituent le dernier carré du Championnat de France par équipes messieurs, à l’issue d’une journée de golf longue et passionnante. Le Bordelais a notamment sorti Saint-Cloud au 21e trou du dernier match.
À la question de savoir pourquoi le Trophée Gounouilhou se joue fin mai, le duel de ce vendredi entre Saint-Cloud et le Bordelais a fourni un élément de réponse solide : pour qu’il fasse jour assez longtemps et que les rencontres se terminent. Car cette confrontation, qui avait été le dernier quart de finale à s’élancer le matin, a été de loin le dernier à se conclure le soir.
Auparavant, et comme dans les trois autres rencontres de la phase finale, les deux équipes avaient fait match nul le matin, en remportant chacune un foursome. Arthur Carlier côté Saint-Cloud, puis Octavio Laurent côté girondin ont apporté deux points rapides en simples l’après-midi, avant que Maxence Mugnier et Paul Martin n’en fasse de même, mais plus tard, ce dernier s’imposant notamment au 20e. Le match entre Olivier Patience et François Lagraulet, lui aussi parti au-delà du 18, allait donc décider du sort des deux équipes. Au 20e trou, Lagraulet, mal embarqué sur sa mise en jeu, parvenait à sauver un par sans lequel il aurait essuyé la défaite. Au par 3 suivant, un coup de fer limpide lui a, au contraire, octroyé la victoire.
Le prochain tour verra Le Bordelais affronter le Golf de Chantilly, tombeur de l’autre club girondin, Bordeaux-Lac. Les Picards ont sans doute secrété moins d’adrénaline que leurs futurs adversaires, car après avoir partagé les foursomes du matin, ils ont conquis trois points avant la limite l’après-midi, par Louis Anceaux (5&3), Alexis Leray (3&2) et Enzo Dakiche (6&5).
Le déroulement du quart entre Saint-Nom-la-Bretèche, premier de la qualification, et Saint-Germain a été très similaire. Alexandre Godin et Valentin Luna ont certes signé une belle victoire pour la tête de série n° 8 le matin en foursome (6&5), mais l’après-midi, Paul Franquet, Oscar Couilleau et Aaron Van Hauwe ont fait pencher nettement la balance en faveur de Saint-Nom, vainqueur 5 à 2.
Les débats ont été plus serrés entre Mionnay et La Nivelle, et pas seulement parce que la matinée s’est là aussi terminée à 1-1. Noa Auch-Roy et Ylan Guérin-Pozzalo ont remporté les deux premiers simples pour Mionnay, mais la résistance des Basques a été belle, comme l’a illustré la victoire de Louka Morin, 5&4 sur Aloïs Casalonga. Les joueurs de l’Ain ont malgré tout pu compter sur le sang-froid d’Octave Bailo, dans le dernier match, qui a bien fait le boulot en s’imposant 5&3. Pour sa deuxième Gounouilhou avec ce groupe jeune, Mionnay se hisse donc en demi-finale, pour y affronter Saint-Nom.
Le RCF La Boulie, Hossegor, Touraine et le Golf de Paris se maintiennent
La journée a été longue pour ce qui est des quarts de finale, mais elle a été intense en ce qui concerne les barrages, qui se jouaient en même temps pour les huit autres équipes de cette Gounouilhou. Intense, et pas avare en sensations. La principale a été de voir Cannes-Mougins, double tenant du titre, s’incliner face au Golf de Paris, sur le score de 3 à 2. Après des années fastes, le club de la Côte d’Azur devra évoluer l’année prochaine en deuxième division.
Ce spectre planait au-dessus du RCF La Boulie, d’autant que la rencontre qui l’opposait au Domaine de Manville a été serrée (trois matches sur quatre conclus au 17 ou après). Au final, la victoire d’Hugo Rouillon, 3&1 face à Martin Engel, a permis au Ciel-et-blanc de demeurer dans l’élite.
Sensation également dans le match qui opposait le 9e de la qualification, le Golf de Campagne, au 16e et bon dernier, le Golf de Touraine. Car sur le score de 3,5 à 1,5, les Tourangeaux, promus de l’an passé, sont bel et bien parvenus à prolonger d’un an leur séjour en première division, au détriment des Nîmois.
Cette montée en Gounouilhou (loin d’être leur première) s’est en revanche achevée après une seule édition pour les joueurs d’Aix-les-Bains. Battus par Hossegor 3 à 2, ils repartent en deuxième division, tandis que les Landais se maintiennent.
